jeudi 6 avril 2017

AGNEAU PASCAL


Il est dit que l’Agneau de Dieu est venu et est mort sur la croix pour réconcilier le ciel et la terre, pour racheter l’Homme, pour effacer tous nos péchés, pour endosser toutes nos souffrances, les nôtres et celle de la création toute entière… Nettoyage intégral et radical s’il en est. Le grand ménage de Pâques, c’est le Christ qui l’a fait !

La mort de l’Agneau vaut pour la mort des tous les agneaux 
A Pâques, ne sacrifions pas l'AGNEAU une deuxième fois
Le sacrifice intégral rend tout sacrifice, de quelque nature qu’il soit, à commencer par le sacrifice animal, obsolète à tout jamais. La mort de l’Agneau vaut la mort des tous les agneaux, de tous les boucs et de tous les veaux...  Non seulement, Dieu en a "ras le bol" des sacrifices en son nom: "Que m'importe le nombre de vos sacrifices? - dit le Seigneur: Les holocaustes de béléiers, la graisse des veaux, j'en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n'y prends pas plaisir" (Isaï- 1,11), mais de plus, il nous envoie son Fils pour établir une nouvelle loi: 
"Le Christ commence donc par dire :

Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir.     Puis il déclare :Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.     Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes" (He 10,4-10) [2]
Jésus nous dit clairement qu’il est venu au nom de Dieu « Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté » et que, dans cette venue, les sacrifices anciens n’ont plus lieu d’être et sont même contraires à la volonté divine. La mort du Christ sur la Croix parachève ce nouvel état des choses : tuer un animal au nom de Dieu est un contresens, puisque non seulement cela va à l’encontre de ce que Jésus nous révèle de la Loi de son Père, mais de surcroît cela "dépossède" le Christ de sa crucifixion, de son sacrifice en le rendant vain ou tout au mieux en le prenant pour un  "mal-entendu", un message entendu de travers ou pas entendu du tout. Lire la suite.....